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Qu’est-ce que le regist­re des gardiens ?

Qu'est-ce que le registre des gardiens ?

En 2019, le regist­re des gar­di­ens de sécu­ri­té, obli­ga­toire pour le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, a été intro­duit au niveau natio­nal. Dans cet artic­le, vous décou­vr­i­rez le sens et l’ob­jec­tif du regist­re des gar­di­ens, qui y effec­tue des inscrip­ti­ons, ce qu’il en est de l’ID gar­dien et bien d’au­t­res cho­ses que vous devez savoir en tant qu’agent de sécu­ri­té, mais sur­tout en tant que pro­fes­si­on­nel de la sécurité.
Le regist­re des gar­di­ens se trouve d’ail­leurs sur Inter­net à l’adres­se sui­van­te www.bewacherregister.de

Infor­ma­ti­ons de base sur le regist­re des gar­di­ens (BWR)

Le regist­re alle­mand des agents de gar­di­en­na­ge est un regist­re cen­tral et numé­ri­que qui con­ti­ent des infor­ma­ti­ons sur le per­son­nel de gar­di­en­na­ge (agents de sécu­ri­té) ain­si que sur le pro­fes­si­on­nel du gar­di­en­na­ge (entre­pre­neur de sécu­ri­té) et l’entre­pri­se com­mer­cia­le (ent­re­pri­se de sécu­ri­té). Depuis juil­let 2020, le minis­tère fédé­ral de l’In­té­ri­eur et de la Patrie (BMI) est responsable de la légis­la­ti­on sur le gar­di­en­na­ge et donc du regist­re des gar­di­ens de sécu­ri­té. En tant qu’­au­to­ri­té fédé­ra­le, la ges­ti­on opé­ra­ti­on­nel­le du regist­re est con­fiée depuis octobre 2022 à l’Of­fice fédé­ral de la poli­ce. Office fédé­ral de la sta­tis­tique (Desta­tis) :

Depuis l’in­tro­duc­tion du regist­re des gar­di­ens (REB), tous les pro­fes­si­on­nels du sec­teur de la sur­veil­lan­ce sont tenus d’en­re­gis­trer leur ent­re­pri­se et leur per­son­nel de sécu­ri­té dans le REB. l’a­ve­nir, seu­les les auto­ri­tés char­gées de fai­re appli­quer la légis­la­ti­on en matiè­re de sur­veil­lan­ce pour­ront appor­ter des modi­fi­ca­ti­ons aux enre­gis­tre­ments des per­son­nes phy­si­ques. À cet­te fin, les pro­fes­si­on­nels four­nis­sent dans le REE des infor­ma­ti­ons sur les qua­li­fi­ca­ti­ons, l’ho­no­ra­bi­li­té, l’i­den­ti­té et l’ac­ces­si­bi­li­té du per­son­nel de sécurité.

Envi­ron 1300 ser­vices d’ord­re com­munaux et aut­res auto­ri­tés com­pé­ten­tes des Län­der véri­fi­ent les infor­ma­ti­ons four­nies, auto­ri­sent ou refu­sent les ent­re­pri­ses com­mer­cia­les et le per­son­nel de sécu­ri­té. Pour ce fai­re, ils ont recours, via le BWR, aux infor­ma­ti­ons de l’As­so­cia­ti­on alle­man­de des cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie (DIHK) con­cer­nant les qua­li­fi­ca­ti­ons et de l’Of­fice fédé­ral de pro­tec­tion de la con­sti­tu­ti­on (BfV) con­cer­nant la fiabilité.

Si une per­son­ne sou­hai­te tra­vail­ler dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce, elle doit se sou­mett­re à une véri­fi­ca­ti­on de ses anté­cé­dents. Les résul­tats de cet­te véri­fi­ca­ti­on sont con­si­gnés dans le regist­re des agents de sécu­ri­té. Le regist­re con­ti­ent éga­le­ment des infor­ma­ti­ons sur les qua­li­fi­ca­ti­ons pro­fes­si­on­nel­les et l’i­den­ti­té de la per­son­ne enregistrée.

Les employ­eurs du sec­teur de la sécu­ri­té sont tenus d’ef­fec­tuer une recher­che dans le regist­re des gar­di­ens avant d’en­ga­ger un agent de sécu­ri­té (gar­dien). Cela doit per­mett­re de s’assurer que seu­les des per­son­nes appro­priées et fia­bles sont employées dans le sec­teur de la sécurité.

Le regist­re des agents de sécu­ri­té doit donc con­tri­buer à amé­lio­rer la sécu­ri­té et la qua­li­té dans le sec­teur de la sécu­ri­té et à ren­forcer la con­fi­ance du public dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.

Qu’est-ce que le numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on du regist­re des gardiens ?

Le numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on du regist­re des gar­di­ens (en abré­gé : ID gar­dien) est une numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on indi­vi­du­elqui per­met une iden­ti­fi­ca­ti­on et une attri­bu­ti­on clai­res. L’ID d’un gar­dien est attri­buée lors de la pre­miè­re inscrip­ti­on au regist­re. L’ID d’un agent de sécu­ri­té est valable même en cas de chan­ge­ment d’em­ploy­eur, c’est-à-dire qu’el­le res­te tou­jours la même pour une per­son­ne — du moins si l’on tra­vail­le sans inter­rup­ti­on pro­lon­gée dans le sec­teur de la sécu­ri­té. Les pro­fes­si­on­nels du gar­di­en­na­ge, c’est-à-dire les entre­pre­neurs de sécu­ri­té, reçoi­vent éga­le­ment un tel numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on à 7 chiffres.

Com­ment obte­nir une car­te d’i­den­ti­fi­ca­ti­on de gar­dien en tant que travailleur ?

Si vous débu­tez dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, vous rece­vez vot­re ID agent de sécu­ri­té lors de vot­re pre­miè­re inscrip­ti­on au regist­re des agents de sécu­ri­té. La pre­miè­re inscrip­ti­on est effec­tuée par vot­re employ­eur (potentiel). Si vous chan­gez d’entre­pri­se de sécu­ri­té, vous devriez deman­der vot­re ID agent de sécu­ri­té direc­te­ment à vot­re anci­en employ­eur. L’a­van­ta­ge rési­de dans le fait qu’u­ne vali­da­ti­on immé­dia­te peut avoir lieu grâce à une com­pa­rai­son plus rapi­de du regist­re auprès du nou­vel employ­eur. Vot­re ID de gar­di­en­na­ge dev­rait éga­le­ment figu­rer sur vot­re car­te de service.

Dois-je pay­er pour la car­te d’i­den­ti­té de gar­dien si je veux tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée ?

Non. En prin­ci­pe, l’em­ploy­eur doit prend­re en char­ge ces frais qui résul­tent de l’in­scrip­ti­on (initia­le) du gar­dien au regist­re des gar­di­ens. Cer­ta­ins employ­eurs ont l’i­dée de fac­tu­rer ces frais au nou­veau col­la­bo­ra­teur ou de les dédui­re de son pre­mier salai­re. Un tel com­porte­ment n’est pas très sérieux. Il en va évi­dem­ment autre­ment si, en tant qu’em­ployé potentiel, on don­ne déli­bé­ré­ment de faus­ses infor­ma­ti­ons (par exemp­le sur les anté­cé­dents judi­ciai­res) : fair-play pour les deux parties !

Est-ce que je peux exer­cer tou­tes les acti­vi­tés de la bran­che de la sécu­ri­té pri­vée avec une car­te d’i­den­ti­té de gardien ?

Non. Pour cer­tai­nes acti­vi­tés, vous avez beso­in de la Examen de com­pé­tence selon le § 34a GewO ou des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res tel­les que le per­mis de port d’ar­mes. En out­re, il se peut que l’au­to­ri­té com­pé­ten­te sou­met­te l’ac­ti­vi­té à cer­tai­nes con­di­ti­ons ou, par exemp­le, inter­di­se com­plè­te­ment l’ac­cès à l’em­ploi en rai­son d’an­té­cé­dents judiciaires.

Puis-je tra­vail­ler dans une ent­re­pri­se de sécu­ri­té sans car­te d’agent de sécurité ?

En prin­ci­pe non, mais cela dépend de l’ac­ti­vi­té con­crè­te : Si vous sur­veil­lez des vies ou des biens d’au­trui à tit­re pro­fes­si­on­nel, vous devez être inscrit au regist­re des gar­di­ens. Sans car­te de gar­di­en­na­ge et sans auto­ri­sa­ti­on, vous ne pou­vez pas tra­vail­ler pour une ent­re­pri­se de sécu­ri­té en tant qu’agent de sécu­ri­té. Tou­te­fois, il exis­te des acti­vi­tés qui ne relè­vent pas du gar­di­en­na­ge, com­me par exemp­le les acti­vi­tés de simp­le gar­di­en­na­ge ou la vali­da­ti­on de bil­lets d’en­trée. Dans ce cas, vous n’êtes pas con­sidé­ré com­me un agent de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nel et vous n’a­vez pas beso­in d’u­ne car­te de gardiennage.

En tant qu’em­ploy­eur, à quoi dois-je fai­re par­ti­cu­liè­re­ment atten­ti­on en ce qui con­cer­ne le regist­re du per­son­nel de surveillance ?

Avant tou­te cho­se, il est important que tous les gar­di­ens employés aient été décla­rés et que les Vali­da­ti­on avant qu’ils ne tra­vail­lent ne serait-ce que la pre­miè­re minu­te dans le ser­vice de sécu­ri­té. En out­re, le con­tex­te con­cret doit Domaine d’uti­li­sa­ti­on et être régu­liè­re­ment mis à jour, par exemp­le lors­qu’un agent de sécu­ri­té effec­tue des tâches plus exi­ge­an­tes (par ex. com­me détec­ti­ve de magasin ou cer­tai­nes tâches de direc­tion) au lieu de tâches de sur­veil­lan­ce simp­les (par ex. dans la pro­tec­tion de biens), en par­ti­cu­lier si, pour ce fai­re, il a beso­in d’u­ne for­ma­ti­on spé­ci­fi­que. Examen de com­pé­tence requis selon le § 34a Gewo est
Une Licen­cie­ment d’un tra­vail­leur par exemp­le, doit être com­mu­ni­quée à l’au­to­ri­té com­pé­ten­te par le biais du regist­re des gar­di­ens au plus tard 7 semain­es après la fin des rap­ports de tra­vail, de sor­te que le col­la­bo­ra­teur puis­se être désinscrit.
Aus­si Modi­fi­ca­ti­ons des don­nées de base tels que les chan­ge­ments d’adres­se des col­la­bo­ra­teurs, des entre­pre­neurs et des ent­re­pri­ses, les nou­vel­les coor­don­nées télé­pho­ni­ques, etc. doi­vent bien enten­du être signa­lés afin que ces don­nées soi­ent tou­jours à jour.

Il con­vi­ent éga­le­ment de noter que, selon l’au­to­ri­té loca­le, l’en­re­gis­tre­ment de nou­veaux agents de sécu­ri­té peut don­ner lieu à des retards. des temps d’at­ten­te con­sidé­ra­bles lors de la véri­fi­ca­ti­on de l’en­re­gis­tre­ment jus­qu’à la vali­da­ti­on fina­le. En out­re, tou­te nou­vel­le instal­la­ti­on pour les gar­des est Frais de la part de l’é­ta­blis­se­ment. Actu­el­le­ment, cel­le-ci est géné­ra­le­ment d’au moins 50 euros, mais elle peut être con­sidé­ra­blem­ent plus éle­vée selon les régions.
Si une per­son­ne de gar­de est déjà inscri­te, c’est-à-dire qu’il exis­te une ID, il suf­fit de la reli­er à nou­veau — il n’y a alors pas de frais pour l’entrepreneur.

D’ail­leurs, les inscrip­ti­ons après la dés­in­scrip­ti­on des agents de sécu­ri­té sont actu­el­le­ment auto­ma­ti­quement sup­p­ri­mées après 12 mois. Autre­ment dit, si un can­di­dat se pré­sen­te avec une ID de gar­di­en­na­ge et qu’il n’a pas tra­vail­lé dans le sec­teur depuis plus d’un an, il est fort pro­ba­ble que l’ex­amen doi­ve être entiè­re­ment refait.

Qu’est-ce qui figu­re dans le regist­re des gardiens ?

Les don­nées qui peu­vent être sai­sies dans le regist­re et trai­tées par l’au­to­ri­té du regist­re sont défi­nies dans § 11b Abs,. 2 du code de l’in­dus­trie et de l’ar­ti­sa­nat (GewO) a été fixée.

  • Vers Pro­fes­si­on­nels est enre­gis­trée : nom de famil­le, nom de nais­sance, pré­nom ; sexe ; date de nais­sance, lieu de nais­sance, État ; natio­na­li­tés ; numé­ro de télé­pho­ne, adres­se élec­tro­ni­que ; adres­se d’en­re­gis­tre­ment com­po­sée de la rue, du numé­ro, du code pos­tal, de la loca­li­té, du com­plé­ment, du pays, de l’É­tat et de la clé régio­na­le ; lieux de rési­dence des cinq der­niè­res années com­po­sés de la rue, du numé­ro, du code pos­tal, du pays et de l’É­tat ; type de docu­ment d’i­den­ti­té avec l’au­to­ri­té qui l’a déli­v­ré, l’É­tat qui l’a déli­v­ré, la date de déliv­rance, le numé­ro du docu­ment d’i­den­ti­té, la date d’ex­pi­ra­ti­on, le nom lisi­ble à la machi­ne s’il y en a un ain­si que le con­tenu de la zone lisi­ble à la machi­ne ; le cas éché­ant, le nom de la per­son­ne con­cer­née. aut­res don­nées pour les per­son­nes mora­les (par exemp­le, for­me juri­di­que, numé­ro d’en­re­gis­tre­ment et tri­bu­nal d’en­re­gis­tre­ment, adres­se de l’entre­pri­se, don­nées de contact)
  • Vers Ent­re­pri­se artis­a­na­le (ent­re­pri­se de sécu­ri­té), des infor­ma­ti­ons tel­les que la rai­son socia­le, la for­me juri­di­que, le type de regist­re et d’au­t­res don­nées rela­ti­ves à l’in­scrip­ti­on au regist­re, ain­si que l’adres­se d’ex­plo­ita­ti­on de l’é­ta­blis­se­ment prin­ci­pal et, le cas éché­ant, cel­le d’au­t­res éta­blis­se­ments, sont enre­gis­trées, de même que des don­nées sup­p­lé­men­tai­res per­met­tant de les joind­re, tel­les que le numé­ro de télé­pho­ne et l’adres­se électronique.
  • Vers les Per­son­nes de gar­de (gardiens/agents de sécu­ri­té), les don­nées à carac­tère per­son­nel sui­van­tes sont enre­gis­trées : nom de famil­le, nom de nais­sance, pré­noms ; sexe ; date et lieu de nais­sance, pays de nais­sance ; natio­na­li­tés ; adres­se d’en­re­gis­tre­ment com­pren­ant la rue, le numé­ro, le code pos­tal, la loca­li­té, le com­plé­ment, le pays, l’É­tat et la clé régio­na­le ; lieux de rési­dence des cinq der­niè­res années com­pren­ant la rue, le numé­ro, le code pos­tal, le pays et l’É­tat ; type de docu­ment d’i­den­ti­té avec l’au­to­ri­té qui l’a déli­v­ré, l’É­tat qui l’a déli­v­ré, la date de déliv­rance, le numé­ro du docu­ment d’i­den­ti­té, la date d’ex­pi­ra­ti­on, le nom lisi­ble par machi­ne s’il exis­te et le con­tenu de la zone lisi­ble par machine.

En out­re, sont notam­ment enre­gis­trés:

  • Date de déliv­rance de l’autorisation
  • Por­tée de l’autorisation
  • le cas éché­ant, expi­ra­ti­on de l’autorisation
  • Indi­ca­ti­on de l’ac­ti­vi­té du gardien
  • inter­dic­tion d’em­ploi, le cas échéant
  • Don­nées rela­ti­ves à la véri­fi­ca­ti­on de la fia­bi­li­té (date, type et résul­tat de la véri­fi­ca­ti­on, etc.)
  • Indi­ca­ti­on des coor­don­nées de l’au­to­ri­té com­pé­ten­te en matiè­re d’autorisation
  • État de la pro­cé­du­re d’autorisation
  • Don­nées de l’in­ter­face du regist­re des gar­di­ens avec l’Of­fice fédé­ral de la pro­tec­tion de la Constitution
  • Don­nées rela­ti­ves aux cer­ti­fi­cats de com­pé­tence et de for­ma­ti­on déli­v­rés par les cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie des gar­di­ens et des commerçants
  • Coor­don­nées de l’au­to­ri­té loca­le compétente

Quels sont les avan­ta­ges et les incon­vé­ni­ents du regist­re des gardiens ?

Il est clair que l’en­tre­ti­en du regist­re des gar­di­ens est coû­teux. Mais en tant que regist­re élec­tro­ni­que, il off­re aus­si des avan­ta­ges, qui rési­dent éga­le­ment dans la numé­ri­sa­ti­on et l’har­mo­ni­sa­ti­on des pro­ces­sus (papier) aupa­ra­vant analogiques.

Il s’a­git là d’a­van­ta­ges essentiels du regist­re des gardiens :

  1. Con­trô­le des qua­li­fi­ca­ti­onsLe regist­re des gar­di­ens per­met un con­trô­le sys­té­ma­tique des qua­li­fi­ca­ti­ons des agents de sécu­ri­té, puis­qu’ils doi­vent jus­ti­fier d’au moins une qua­li­fi­ca­ti­on con­for­mé­ment à l’ar­tic­le 34a du code de la pro­fes­si­on pour être inscrits.
  2. Sécu­ri­té des cli­entsL’in­scrip­ti­on au regist­re des agents de sécu­ri­té off­re aux cli­ents un niveau de sécu­ri­té plus éle­vé, car ils savent que les agents de sécu­ri­té qu’ils emploi­ent sont con­trôlés et qualifiés.
  3. Pro­tec­tion du publicLe regist­re des gar­di­ens con­tri­bue à ren­forcer la sécu­ri­té du public en exclu­ant de l’e­xer­ci­ce d’ac­ti­vi­tés de sécu­ri­té les per­son­nes qui ne pos­sè­dent pas les com­pé­ten­ces et la fia­bi­li­té per­son­nel­le requises.
  4. Trans­pa­renceLe regist­re des agents de sécu­ri­té crée la trans­pa­rence sur les qua­li­fi­ca­ti­ons et la fia­bi­li­té des agents de sécu­ri­té, ce qui ren­force la con­fi­ance dans le secteur.
  5. Mini­mi­ser les abus : L’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens per­met de rédui­re l’uti­li­sa­ti­on abu­si­ve des ser­vices de sécu­ri­té par des per­son­nes non qua­li­fiées ou peu fia­bles (par exemp­le, ayant des anté­cé­dents judi­ciai­res pertinents).
  6. Base juri­di­que et carac­tère obli­ga­toireLe regist­re des gar­di­ens reprend les dis­po­si­ti­ons léga­les qui stan­dar­di­sent et régle­men­tent la for­ma­ti­on et la qua­li­fi­ca­ti­on des agents de sécurité.
  7. Des con­trô­les effi­cacesLe regist­re des gar­di­ens per­met aux auto­ri­tés com­pé­ten­tes de con­trô­ler effi­ca­ce­ment si les ent­re­pri­ses et les agents de sécu­ri­té répon­dent aux exi­gen­ces légales.
  8. Déve­lo­p­pe­ment pro­fes­si­on­nelL’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens favo­ri­se par­fois le déve­lo­p­pe­ment pro­fes­si­on­nel des agents de sécu­ri­té en les inci­tant à sui­v­re des for­ma­ti­ons et des cours de perfectionnement.
  9. Cré­di­bi­li­té du sec­teurLe regist­re des agents de sécu­ri­té con­tri­bue à la cré­di­bi­li­té du sec­teur de la sécu­ri­té en souli­gnant le pro­fes­si­on­na­lis­me et le sérieux des ent­re­pri­ses et des agents enregistrés.
  10. Un éch­an­ge effi­cace d’in­for­ma­ti­onsLe regist­re des gar­des de sécu­ri­té per­met aux auto­ri­tés de tou­te l’Al­le­ma­gne d’é­ch­an­ger rapi­de­ment des infor­ma­ti­ons per­ti­nen­tes sur les forces de sécu­ri­té, ce qui amé­lio­re la coopé­ra­ti­on et la collaboration.

Il s’a­git là d’in­con­vé­ni­ents majeurs du regist­re des gardiens :

  1. Char­ge admi­nis­tra­ti­veLa mise en place et la main­ten­an­ce du regist­re des gar­di­ens néces­si­tent une cer­taine bureau­cra­tie et un tra­vail admi­nis­tra­tif, tant pour les auto­ri­tés que pour les ent­re­pri­ses qui sou­hai­tent s’en­re­gis­trer et enre­gis­trer leur personnel.
  2. CoûtsL’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens a un coût. Il y a bien sûr des frais pré­al­ables pour ceux qui doi­vent sui­v­re une infor­ma­ti­on, un examen de com­pé­tence ou une for­ma­ti­on spé­cia­le — même si cela était éga­le­ment néces­saire sans le REB.
  3. Limi­ta­ti­on de l’ac­cès au mar­chéLes exi­gen­ces en matiè­re de qua­li­fi­ca­ti­on et d’en­re­gis­tre­ment peu­vent rend­re l’ac­cès au mar­ché plus dif­fi­ci­le pour les nou­veaux arri­vants potentiels dans le sec­teur de la sécurité.
  4. Retards: Le trai­te­ment des deman­des d’en­re­gis­tre­ment et la déliv­rance d’i­den­ti­fi­ants de gar­di­en­na­ge peu­vent prend­re du temps, ce qui peut ent­raî­ner des retards dans le recru­tement des agents de sécurité.
  5. Pro­tec­tion des don­nées à carac­tère per­son­nelLe regist­re des gar­di­ens con­ti­ent des infor­ma­ti­ons sen­si­bles sur les agents de sécu­ri­té, il est donc important de pro­té­ger les don­nées cont­re tou­te uti­li­sa­ti­on abu­si­ve ou tout accès non autorisé.
  6. effort de sur­veil­lan­ce : Pour garan­tir l’ef­fi­ca­ci­té du regist­re des gar­di­ens, les auto­ri­tés com­pé­ten­tes doi­vent pro­cé­der à des con­trô­les et à des mesu­res de sur­veil­lan­ce régu­liers, ce qui repré­sen­te une char­ge de tra­vail supplémentaire.
  7. Excep­ti­ons et lacu­nesDans cer­ta­ins cas, les forces de sécu­ri­té ou les ent­re­pri­ses pour­rai­ent ten­ter de con­tour­ner l’ob­li­ga­ti­on d’en­re­gis­tre­ment ou d’ex­ploi­ter des fail­les, ce qui pour­rait nui­re à l’ef­fi­ca­ci­té du registre.

Regist­re des gar­di­ens : visi­on & réalité

A l’oc­ca­si­on de l’in­tro­duc­tion du regist­re des gar­di­ens au 1er jan­vier 2019, l’a­vo­cat Jörg Zitz­mann a ana­ly­sé dans le Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té les ten­ants et les abou­tis­sants. Il abor­de le con­tex­te de l’in­tro­duc­tion du regist­re, expo­se ce que le regist­re des gar­di­ens signi­fie pour les pro­fes­si­on­nels et les agents de sécu­ri­té, qui est responsable, quel­les sont les don­nées coll­ec­tées et quels sont les coûts de l’ex­amen et des inscrip­ti­ons au registre :

(source : Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té / Jörg Zitzmann)

Résu­mé

Dans l’en­sem­ble, on peut con­stater que le regist­re des gar­di­ens pré­sen­te plus d’a­van­ta­ges que d’in­con­vé­ni­ents. Il assu­re la trans­pa­rence, peut aug­men­ter la sécu­ri­té et la con­fi­ance dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Lors­qu’un ID de gar­di­en­na­ge a déjà été attri­bué, tant les col­la­bo­ra­teurs à la recher­che d’un nou­vel emploi que les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té pro­fi­tent d’un trai­te­ment élec­tro­ni­que accé­lé­ré. Néan­mo­ins, il exis­te aus­si des incon­vé­ni­ents, com­me la créa­ti­on initia­le et le con­trô­le des col­la­bo­ra­teurs, qui pren­nent du temps et ent­raî­nent des coûts non nég­li­ge­ables, qui ne sont en out­re pas uni­for­mes dans tou­te l’Al­le­ma­gne, ain­si que la mise à jour con­ti­nue des don­nées. Des lacu­nes sont éga­le­ment pos­si­bles, sur­tout si les con­trô­les effec­tifs du per­son­nel de sécu­ri­té employé sont rares sur le terrain.

Tra­vail­ler com­me agent de sécu­ri­té 34a : que fai­re si le chef sup­p­rime des services ?

Travailler comme agent de sécurité 34a : que faire si le chef supprime des services ?

Dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, le tra­vail en équi­pe, le tra­vail de nuit et le tra­vail les jours fériés sont des con­di­ti­ons de tra­vail cou­ran­tes. Les agents de sécu­ri­té effec­tu­ent sou­vent un tra­vail dif­fi­ci­le pour assurer la sécu­ri­té des instal­la­ti­ons, des évé­ne­ments et des per­son­nes. Mal­heu­reu­se­ment, les Les salai­res dans ce sec­teur se situ­ent sou­vent dans le sec­teur des bas salai­res com­me par exemp­le le ser­vice de sur­veil­lan­ce sépa­rée. Si, en plus, des heu­res sont sup­p­ri­mées de maniè­re inat­ten­due, par exemp­le par­ce que l’em­ploy­eur perd un cont­rat important, et que l’on n’ar­ri­ve pas à att­eind­re son temps de tra­vail men­suel thé­o­ri­que (ou pour d’au­t­res rai­sons), un agent de sécu­ri­té 34a peut se retrou­ver dans une situa­ti­on finan­ciè­re dif­fi­ci­le. Cet artic­le met en lumiè­re les rai­sons qui con­dui­sent à la sup­pres­si­on de jours de tra­vail et pré­sen­te les pos­si­bi­li­tés qui s’offrent alors au col­la­bo­ra­teur de sécurité.

Quel­les sont les rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les mon employ­eur me pla­ni­fie moins de jours de travail ?

Tout d’a­bord, il con­vi­ent d’a­bor­der briè­ve­ment le point de vue de l’entre­pri­se de sécu­ri­té. Dans la plu­part des cas, le fait que vous soyez moins sou­vent sur le tableau de ser­vice n’a (espé­rons-le) rien à voir avec vous per­son­nel­le­ment, mais avec des rai­sons opé­ra­ti­on­nel­les. Si l’em­ploy­eur les expli­que de maniè­re trans­pa­ren­te et que vous pou­vez les com­prend­re, cela off­re un meil­leur point de départ pour une solu­ti­on du pro­blè­me qui peut être accep­tée par les deux par­ties. Il est tou­te­fois pos­si­ble que cela con­dui­se à un con­gé-modi­fi­ca­ti­on ou à la recher­che d’un nou­vel emploi. Mais il se peut aus­si que la “péri­ode de vaches maig­res” soit cour­te et que vous puis­siez com­pen­ser les heu­res en tra­vail­lant plus le mois sui­vant ou que l’em­ploy­eur fas­se un ges­te envers vous d’u­ne aut­re manière.

Voi­ci dix rai­sons pos­si­bles pour les­quel­les vot­re employ­eur sou­hai­te rédui­re vos heu­res de travail :

  1. Baisse de la deman­de des cli­entsIl pour­rait y avoir moins de deman­de de ser­vices de sécu­ri­té, ce qui ent­raî­nerait une réduc­tion des heu­res de tra­vail nécessaires.
  2. Ralen­tis­se­ment éco­no­mi­queLa situa­ti­on éco­no­mi­que s’est peut-être dété­rio­rée, ce qui a ent­raî­né des rest­ric­tions de res­sour­ces et des réduc­tions de coûts.
  3. Chan­ge­ments dans la stra­té­gie com­mer­cia­leVot­re employ­eur a peut-être modi­fié sa stra­té­gie com­mer­cia­le, ce qui ent­raî­ne une adapt­a­ti­on des res­sour­ces humaines.
  4. Rota­ti­on du per­son­nel: Il est pos­si­ble que le per­son­nel fas­se l’ob­jet d’u­ne rota­ti­on afin de per­mett­re à tous les employés de tra­vail­ler et de répar­tir les heu­res de tra­vail de maniè­re plus équitable.
  5. Nou­vel­les tech­no­lo­gies ou auto­ma­tis­a­ti­on: Les Intro­duc­tion de nou­vel­les tech­no­lo­gies ou de sys­tè­mes auto­ma­ti­sés pour­rait avoir pour effet de rédui­re le nombre d’em­ployés nécessaires.
  6. Varia­ti­ons sai­son­niè­resLes heu­res de tra­vail pour­rai­ent être sou­mi­ses à des varia­ti­ons sai­son­niè­res, par exemp­le lors­que les beso­ins en per­son­nel de sécu­ri­té sont moind­res cer­ta­ins mois.
  7. Chan­ge­ments dans les cont­rats avec les cli­ents: Il est pos­si­ble que les cont­rats avec les cli­ents aient chan­gé et que cela ent­raî­ne une dimi­nu­tion du volu­me de travail.
  8. Rest­ric­tions léga­lesIl pour­rait y avoir de (nou­vel­les) rest­ric­tions léga­les, com­me par exemp­le des limi­tes maxi­ma­les pour les heu­res de tra­vail ou les temps de repos ent­re les équipes. Ou bien les direc­ti­ves existan­tes (par exemp­le cel­les de la loi sur le temps de tra­vail) sont désor­mais mieux respectées.
  9. fer­me­tu­re annuel­le ou pau­se sai­son­niè­reIl se peut que vot­re employ­eur ait déci­dé de rédui­re les heu­res de tra­vail pen­dant cer­tai­nes péri­odes, com­me les vacan­ces ou les pau­ses sai­son­niè­res (des cli­ents). La pan­dé­mie Covid, par exemp­le, avait éga­le­ment ent­raî­né des per­tur­ba­ti­ons tem­po­rai­res au sein du secteur. 
  10. Res­truc­tu­ra­ti­ons inter­nes à l’entre­pri­seVot­re employ­eur pour­rait pro­cé­der à une res­truc­tu­ra­ti­on inter­ne qui ent­raî­nerait une rééva­lua­ti­on des heu­res de tra­vail et de la répar­ti­ti­on des ressources.

Quel­les sont les pos­si­bi­li­tés dont je dis­po­se si mon employ­eur me deman­de de tra­vail­ler moins ?

Bien sûr : une ou deux heu­res ou pas — cela ne vaut pas la pei­ne de dis­cu­ter. Mais une per­te de 20, 30, 40%, voi­re plus, d’heu­res de tra­vail, c’est énor­me, car vous devez aus­si gagner vot­re vie. Le chef vous raye donc lar­ge­ment du tableau de ser­vice, vous affec­te à des équipes signi­fi­ca­ti­ve­ment moins nombreu­ses que d’ha­bi­tu­de et vous n’ar­ri­vez pas à fai­re vos heu­res — vous avez alors les pos­si­bi­li­tés suivantes :

  1. Véri­fier le cont­rat de tra­vail !
    C’est le point le plus important. En effet, ce qui est géné­ra­le­ment déter­mi­nant, c’est ce qui a été con­venu dans vot­re cont­rat de tra­vail. En effet, s’il y est men­ti­onné par exemp­le “temps plein”, l’em­ploy­eur est éga­le­ment tenu de vous employ­er en con­sé­quence. Ce que l’on entend par “temps plein” est géné­ra­le­ment défi­ni dans la con­ven­ti­on coll­ec­ti­ve cor­re­spond­an­te. Sou­vent, un nombre d’heu­res con­cret est éga­le­ment con­venu. Si vot­re cont­rat de tra­vail sti­pu­le par exemp­le 170 heu­res par mois, ce nombre d’heu­res doit en prin­ci­pe être respec­té (à l’ex­cep­ti­on de peti­tes varia­ti­ons, par exemp­le en rai­son de rem­pla­ce­ments pour cau­se de maladie).
  2. Con­sul­ter le tableau de ser­vice !
    Sou­vent, la pla­ni­fi­ca­ti­on des ser­vices dans le domaine de la sécu­ri­té, par exemp­le dans la pro­tec­tion de l’u­si­ne, se fait sur la base d’un ryth­me d’é­qui­pe défi­ni. Cela per­met de pla­ni­fier à l’a­van­ce, avec une cer­taine impré­cis­i­on bien sûr (par exemp­le en rai­son de l’é­ter­nel plan­ning des con­gés à venir). Le tableau de ser­vice con­cret pour le mois sui­vant est tou­te­fois déter­mi­nant : s’il y a par exemp­le 20 équipes, vous avez le droit de tra­vail­ler éga­le­ment ce nombre d’é­quipes. Une fois publié, un tableau de ser­vice ne peut être modi­fié qu’en accord avec les travailleurs.
  3. Cher­cher le dia­lo­gue et pro­po­ser acti­ve­ment une pre­sta­ti­on de tra­vail !
    Beau­coup de cho­ses peu­vent être cla­ri­fiées par la com­mu­ni­ca­ti­on. Cher­chez le dia­lo­gue avec vot­re supé­ri­eur et le con­sen­sus. Important : fai­tes savoir que vous n’êtes pas d’ac­cord avec les chan­ge­ments et pro­po­sez expres­sé­ment vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail ! Vot­re employ­eur est tenu de vous four­nir le tra­vail con­for­mé­ment au cont­rat de tra­vail existant, vous met­tez vot­re pre­sta­ti­on de tra­vail à dis­po­si­ti­on con­for­mé­ment au contrat. 
  4. Vot­re employ­eur ne réa­git pas ? Relan­cez par écrit !
    Atti­rez l’at­ten­ti­on de vot­re employ­eur par écrit sur les aspects men­ti­onnés pré­cé­dem­ment. L’é­crit est important pour que vous ayez une preuve. Fixez un délai à vot­re patron, mais con­tinuez à vous mon­trer poli et coopé­ra­tif. Après tout, vous sou­hai­tez géné­ra­le­ment con­tin­uer à tra­vail­ler pour vot­re employeur.
  5. Si rien n’y fait : por­tez plain­te !
    Si tout cela ne por­te pas ses fruits, que l’em­ploy­eur ne réa­git pas et que les dis­cus­sions (éven­tu­el­le­ment avec le comi­té d’entre­pri­se) n’ont pas abou­ti, il res­te en fin de comp­te la plain­te devant le tri­bu­nal du travail.

L’a­vo­cat Jörg Zitz­mann a joli­ment pré­sen­té les faits dans le Chaî­ne You­Tube de l’A­ca­dé­mie de la sécu­ri­té:

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