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Qu’est-ce que le regist­re des gardiens ?

Qu'est-ce que le registre des gardiens ?

En 2019, le regist­re des gar­di­ens de sécu­ri­té, obli­ga­toire pour le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, a été intro­duit au niveau natio­nal. Dans cet artic­le, vous décou­vr­i­rez le sens et l’ob­jec­tif du regist­re des gar­di­ens, qui y effec­tue des inscrip­ti­ons, ce qu’il en est de l’ID gar­dien et bien d’au­t­res cho­ses que vous devez savoir en tant qu’agent de sécu­ri­té, mais sur­tout en tant que pro­fes­si­on­nel de la sécurité.
Le regist­re des gar­di­ens se trouve d’ail­leurs sur Inter­net à l’adres­se sui­van­te www.bewacherregister.de

Infor­ma­ti­ons de base sur le regist­re des gar­di­ens (BWR)

Le regist­re alle­mand des agents de gar­di­en­na­ge est un regist­re cen­tral et numé­ri­que qui con­ti­ent des infor­ma­ti­ons sur le per­son­nel de gar­di­en­na­ge (agents de sécu­ri­té) ain­si que sur le pro­fes­si­on­nel du gar­di­en­na­ge (entre­pre­neur de sécu­ri­té) et l’entre­pri­se com­mer­cia­le (ent­re­pri­se de sécu­ri­té). Depuis juil­let 2020, le minis­tère fédé­ral de l’In­té­ri­eur et de la Patrie (BMI) est responsable de la légis­la­ti­on sur le gar­di­en­na­ge et donc du regist­re des gar­di­ens de sécu­ri­té. En tant qu’­au­to­ri­té fédé­ra­le, la ges­ti­on opé­ra­ti­on­nel­le du regist­re est con­fiée depuis octobre 2022 à l’Of­fice fédé­ral de la poli­ce. Office fédé­ral de la sta­tis­tique (Desta­tis) :

Depuis l’in­tro­duc­tion du regist­re des gar­di­ens (REB), tous les pro­fes­si­on­nels du sec­teur de la sur­veil­lan­ce sont tenus d’en­re­gis­trer leur ent­re­pri­se et leur per­son­nel de sécu­ri­té dans le REB. l’a­ve­nir, seu­les les auto­ri­tés char­gées de fai­re appli­quer la légis­la­ti­on en matiè­re de sur­veil­lan­ce pour­ront appor­ter des modi­fi­ca­ti­ons aux enre­gis­tre­ments des per­son­nes phy­si­ques. À cet­te fin, les pro­fes­si­on­nels four­nis­sent dans le REE des infor­ma­ti­ons sur les qua­li­fi­ca­ti­ons, l’ho­no­ra­bi­li­té, l’i­den­ti­té et l’ac­ces­si­bi­li­té du per­son­nel de sécurité.

Envi­ron 1300 ser­vices d’ord­re com­munaux et aut­res auto­ri­tés com­pé­ten­tes des Län­der véri­fi­ent les infor­ma­ti­ons four­nies, auto­ri­sent ou refu­sent les ent­re­pri­ses com­mer­cia­les et le per­son­nel de sécu­ri­té. Pour ce fai­re, ils ont recours, via le BWR, aux infor­ma­ti­ons de l’As­so­cia­ti­on alle­man­de des cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie (DIHK) con­cer­nant les qua­li­fi­ca­ti­ons et de l’Of­fice fédé­ral de pro­tec­tion de la con­sti­tu­ti­on (BfV) con­cer­nant la fiabilité.

Si une per­son­ne sou­hai­te tra­vail­ler dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce, elle doit se sou­mett­re à une véri­fi­ca­ti­on de ses anté­cé­dents. Les résul­tats de cet­te véri­fi­ca­ti­on sont con­si­gnés dans le regist­re des agents de sécu­ri­té. Le regist­re con­ti­ent éga­le­ment des infor­ma­ti­ons sur les qua­li­fi­ca­ti­ons pro­fes­si­on­nel­les et l’i­den­ti­té de la per­son­ne enregistrée.

Les employ­eurs du sec­teur de la sécu­ri­té sont tenus d’ef­fec­tuer une recher­che dans le regist­re des gar­di­ens avant d’en­ga­ger un agent de sécu­ri­té (gar­dien). Cela doit per­mett­re de s’assurer que seu­les des per­son­nes appro­priées et fia­bles sont employées dans le sec­teur de la sécurité.

Le regist­re des agents de sécu­ri­té doit donc con­tri­buer à amé­lio­rer la sécu­ri­té et la qua­li­té dans le sec­teur de la sécu­ri­té et à ren­forcer la con­fi­ance du public dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.

Qu’est-ce que le numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on du regist­re des gardiens ?

Le numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on du regist­re des gar­di­ens (en abré­gé : ID gar­dien) est une numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on indi­vi­du­elqui per­met une iden­ti­fi­ca­ti­on et une attri­bu­ti­on clai­res. L’ID d’un gar­dien est attri­buée lors de la pre­miè­re inscrip­ti­on au regist­re. L’ID d’un agent de sécu­ri­té est valable même en cas de chan­ge­ment d’em­ploy­eur, c’est-à-dire qu’el­le res­te tou­jours la même pour une per­son­ne — du moins si l’on tra­vail­le sans inter­rup­ti­on pro­lon­gée dans le sec­teur de la sécu­ri­té. Les pro­fes­si­on­nels du gar­di­en­na­ge, c’est-à-dire les entre­pre­neurs de sécu­ri­té, reçoi­vent éga­le­ment un tel numé­ro d’i­den­ti­fi­ca­ti­on à 7 chiffres.

Com­ment obte­nir une car­te d’i­den­ti­fi­ca­ti­on de gar­dien en tant que travailleur ?

Si vous débu­tez dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée, vous rece­vez vot­re ID agent de sécu­ri­té lors de vot­re pre­miè­re inscrip­ti­on au regist­re des agents de sécu­ri­té. La pre­miè­re inscrip­ti­on est effec­tuée par vot­re employ­eur (potentiel). Si vous chan­gez d’entre­pri­se de sécu­ri­té, vous devriez deman­der vot­re ID agent de sécu­ri­té direc­te­ment à vot­re anci­en employ­eur. L’a­van­ta­ge rési­de dans le fait qu’u­ne vali­da­ti­on immé­dia­te peut avoir lieu grâce à une com­pa­rai­son plus rapi­de du regist­re auprès du nou­vel employ­eur. Vot­re ID de gar­di­en­na­ge dev­rait éga­le­ment figu­rer sur vot­re car­te de service.

Dois-je pay­er pour la car­te d’i­den­ti­té de gar­dien si je veux tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée ?

Non. En prin­ci­pe, l’em­ploy­eur doit prend­re en char­ge ces frais qui résul­tent de l’in­scrip­ti­on (initia­le) du gar­dien au regist­re des gar­di­ens. Cer­ta­ins employ­eurs ont l’i­dée de fac­tu­rer ces frais au nou­veau col­la­bo­ra­teur ou de les dédui­re de son pre­mier salai­re. Un tel com­porte­ment n’est pas très sérieux. Il en va évi­dem­ment autre­ment si, en tant qu’em­ployé potentiel, on don­ne déli­bé­ré­ment de faus­ses infor­ma­ti­ons (par exemp­le sur les anté­cé­dents judi­ciai­res) : fair-play pour les deux parties !

Est-ce que je peux exer­cer tou­tes les acti­vi­tés de la bran­che de la sécu­ri­té pri­vée avec une car­te d’i­den­ti­té de gardien ?

Non. Pour cer­tai­nes acti­vi­tés, vous avez beso­in de la Examen de com­pé­tence selon le § 34a GewO ou des qua­li­fi­ca­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res tel­les que le per­mis de port d’ar­mes. En out­re, il se peut que l’au­to­ri­té com­pé­ten­te sou­met­te l’ac­ti­vi­té à cer­tai­nes con­di­ti­ons ou, par exemp­le, inter­di­se com­plè­te­ment l’ac­cès à l’em­ploi en rai­son d’an­té­cé­dents judiciaires.

Puis-je tra­vail­ler dans une ent­re­pri­se de sécu­ri­té sans car­te d’agent de sécurité ?

En prin­ci­pe non, mais cela dépend de l’ac­ti­vi­té con­crè­te : Si vous sur­veil­lez des vies ou des biens d’au­trui à tit­re pro­fes­si­on­nel, vous devez être inscrit au regist­re des gar­di­ens. Sans car­te de gar­di­en­na­ge et sans auto­ri­sa­ti­on, vous ne pou­vez pas tra­vail­ler pour une ent­re­pri­se de sécu­ri­té en tant qu’agent de sécu­ri­té. Tou­te­fois, il exis­te des acti­vi­tés qui ne relè­vent pas du gar­di­en­na­ge, com­me par exemp­le les acti­vi­tés de simp­le gar­di­en­na­ge ou la vali­da­ti­on de bil­lets d’en­trée. Dans ce cas, vous n’êtes pas con­sidé­ré com­me un agent de sécu­ri­té pro­fes­si­on­nel et vous n’a­vez pas beso­in d’u­ne car­te de gardiennage.

En tant qu’em­ploy­eur, à quoi dois-je fai­re par­ti­cu­liè­re­ment atten­ti­on en ce qui con­cer­ne le regist­re du per­son­nel de surveillance ?

Avant tou­te cho­se, il est important que tous les gar­di­ens employés aient été décla­rés et que les Vali­da­ti­on avant qu’ils ne tra­vail­lent ne serait-ce que la pre­miè­re minu­te dans le ser­vice de sécu­ri­té. En out­re, le con­tex­te con­cret doit Domaine d’uti­li­sa­ti­on et être régu­liè­re­ment mis à jour, par exemp­le lors­qu’un agent de sécu­ri­té effec­tue des tâches plus exi­ge­an­tes (par ex. com­me détec­ti­ve de magasin ou cer­tai­nes tâches de direc­tion) au lieu de tâches de sur­veil­lan­ce simp­les (par ex. dans la pro­tec­tion de biens), en par­ti­cu­lier si, pour ce fai­re, il a beso­in d’u­ne for­ma­ti­on spé­ci­fi­que. Examen de com­pé­tence requis selon le § 34a Gewo est
Une Licen­cie­ment d’un tra­vail­leur par exemp­le, doit être com­mu­ni­quée à l’au­to­ri­té com­pé­ten­te par le biais du regist­re des gar­di­ens au plus tard 7 semain­es après la fin des rap­ports de tra­vail, de sor­te que le col­la­bo­ra­teur puis­se être désinscrit.
Aus­si Modi­fi­ca­ti­ons des don­nées de base tels que les chan­ge­ments d’adres­se des col­la­bo­ra­teurs, des entre­pre­neurs et des ent­re­pri­ses, les nou­vel­les coor­don­nées télé­pho­ni­ques, etc. doi­vent bien enten­du être signa­lés afin que ces don­nées soi­ent tou­jours à jour.

Il con­vi­ent éga­le­ment de noter que, selon l’au­to­ri­té loca­le, l’en­re­gis­tre­ment de nou­veaux agents de sécu­ri­té peut don­ner lieu à des retards. des temps d’at­ten­te con­sidé­ra­bles lors de la véri­fi­ca­ti­on de l’en­re­gis­tre­ment jus­qu’à la vali­da­ti­on fina­le. En out­re, tou­te nou­vel­le instal­la­ti­on pour les gar­des est Frais de la part de l’é­ta­blis­se­ment. Actu­el­le­ment, cel­le-ci est géné­ra­le­ment d’au moins 50 euros, mais elle peut être con­sidé­ra­blem­ent plus éle­vée selon les régions.
Si une per­son­ne de gar­de est déjà inscri­te, c’est-à-dire qu’il exis­te une ID, il suf­fit de la reli­er à nou­veau — il n’y a alors pas de frais pour l’entrepreneur.

D’ail­leurs, les inscrip­ti­ons après la dés­in­scrip­ti­on des agents de sécu­ri­té sont actu­el­le­ment auto­ma­ti­quement sup­p­ri­mées après 12 mois. Autre­ment dit, si un can­di­dat se pré­sen­te avec une ID de gar­di­en­na­ge et qu’il n’a pas tra­vail­lé dans le sec­teur depuis plus d’un an, il est fort pro­ba­ble que l’ex­amen doi­ve être entiè­re­ment refait.

Qu’est-ce qui figu­re dans le regist­re des gardiens ?

Les don­nées qui peu­vent être sai­sies dans le regist­re et trai­tées par l’au­to­ri­té du regist­re sont défi­nies dans § 11b Abs,. 2 du code de l’in­dus­trie et de l’ar­ti­sa­nat (GewO) a été fixée.

  • Vers Pro­fes­si­on­nels est enre­gis­trée : nom de famil­le, nom de nais­sance, pré­nom ; sexe ; date de nais­sance, lieu de nais­sance, État ; natio­na­li­tés ; numé­ro de télé­pho­ne, adres­se élec­tro­ni­que ; adres­se d’en­re­gis­tre­ment com­po­sée de la rue, du numé­ro, du code pos­tal, de la loca­li­té, du com­plé­ment, du pays, de l’É­tat et de la clé régio­na­le ; lieux de rési­dence des cinq der­niè­res années com­po­sés de la rue, du numé­ro, du code pos­tal, du pays et de l’É­tat ; type de docu­ment d’i­den­ti­té avec l’au­to­ri­té qui l’a déli­v­ré, l’É­tat qui l’a déli­v­ré, la date de déliv­rance, le numé­ro du docu­ment d’i­den­ti­té, la date d’ex­pi­ra­ti­on, le nom lisi­ble à la machi­ne s’il y en a un ain­si que le con­tenu de la zone lisi­ble à la machi­ne ; le cas éché­ant, le nom de la per­son­ne con­cer­née. aut­res don­nées pour les per­son­nes mora­les (par exemp­le, for­me juri­di­que, numé­ro d’en­re­gis­tre­ment et tri­bu­nal d’en­re­gis­tre­ment, adres­se de l’entre­pri­se, don­nées de contact)
  • Vers Ent­re­pri­se artis­a­na­le (ent­re­pri­se de sécu­ri­té), des infor­ma­ti­ons tel­les que la rai­son socia­le, la for­me juri­di­que, le type de regist­re et d’au­t­res don­nées rela­ti­ves à l’in­scrip­ti­on au regist­re, ain­si que l’adres­se d’ex­plo­ita­ti­on de l’é­ta­blis­se­ment prin­ci­pal et, le cas éché­ant, cel­le d’au­t­res éta­blis­se­ments, sont enre­gis­trées, de même que des don­nées sup­p­lé­men­tai­res per­met­tant de les joind­re, tel­les que le numé­ro de télé­pho­ne et l’adres­se électronique.
  • Vers les Per­son­nes de gar­de (gardiens/agents de sécu­ri­té), les don­nées à carac­tère per­son­nel sui­van­tes sont enre­gis­trées : nom de famil­le, nom de nais­sance, pré­noms ; sexe ; date et lieu de nais­sance, pays de nais­sance ; natio­na­li­tés ; adres­se d’en­re­gis­tre­ment com­pren­ant la rue, le numé­ro, le code pos­tal, la loca­li­té, le com­plé­ment, le pays, l’É­tat et la clé régio­na­le ; lieux de rési­dence des cinq der­niè­res années com­pren­ant la rue, le numé­ro, le code pos­tal, le pays et l’É­tat ; type de docu­ment d’i­den­ti­té avec l’au­to­ri­té qui l’a déli­v­ré, l’É­tat qui l’a déli­v­ré, la date de déliv­rance, le numé­ro du docu­ment d’i­den­ti­té, la date d’ex­pi­ra­ti­on, le nom lisi­ble par machi­ne s’il exis­te et le con­tenu de la zone lisi­ble par machine.

En out­re, sont notam­ment enre­gis­trés:

  • Date de déliv­rance de l’autorisation
  • Por­tée de l’autorisation
  • le cas éché­ant, expi­ra­ti­on de l’autorisation
  • Indi­ca­ti­on de l’ac­ti­vi­té du gardien
  • inter­dic­tion d’em­ploi, le cas échéant
  • Don­nées rela­ti­ves à la véri­fi­ca­ti­on de la fia­bi­li­té (date, type et résul­tat de la véri­fi­ca­ti­on, etc.)
  • Indi­ca­ti­on des coor­don­nées de l’au­to­ri­té com­pé­ten­te en matiè­re d’autorisation
  • État de la pro­cé­du­re d’autorisation
  • Don­nées de l’in­ter­face du regist­re des gar­di­ens avec l’Of­fice fédé­ral de la pro­tec­tion de la Constitution
  • Don­nées rela­ti­ves aux cer­ti­fi­cats de com­pé­tence et de for­ma­ti­on déli­v­rés par les cham­bres de com­mer­ce et d’in­dus­trie des gar­di­ens et des commerçants
  • Coor­don­nées de l’au­to­ri­té loca­le compétente

Quels sont les avan­ta­ges et les incon­vé­ni­ents du regist­re des gardiens ?

Il est clair que l’en­tre­ti­en du regist­re des gar­di­ens est coû­teux. Mais en tant que regist­re élec­tro­ni­que, il off­re aus­si des avan­ta­ges, qui rési­dent éga­le­ment dans la numé­ri­sa­ti­on et l’har­mo­ni­sa­ti­on des pro­ces­sus (papier) aupa­ra­vant analogiques.

Il s’a­git là d’a­van­ta­ges essentiels du regist­re des gardiens :

  1. Con­trô­le des qua­li­fi­ca­ti­onsLe regist­re des gar­di­ens per­met un con­trô­le sys­té­ma­tique des qua­li­fi­ca­ti­ons des agents de sécu­ri­té, puis­qu’ils doi­vent jus­ti­fier d’au moins une qua­li­fi­ca­ti­on con­for­mé­ment à l’ar­tic­le 34a du code de la pro­fes­si­on pour être inscrits.
  2. Sécu­ri­té des cli­entsL’in­scrip­ti­on au regist­re des agents de sécu­ri­té off­re aux cli­ents un niveau de sécu­ri­té plus éle­vé, car ils savent que les agents de sécu­ri­té qu’ils emploi­ent sont con­trôlés et qualifiés.
  3. Pro­tec­tion du publicLe regist­re des gar­di­ens con­tri­bue à ren­forcer la sécu­ri­té du public en exclu­ant de l’e­xer­ci­ce d’ac­ti­vi­tés de sécu­ri­té les per­son­nes qui ne pos­sè­dent pas les com­pé­ten­ces et la fia­bi­li­té per­son­nel­le requises.
  4. Trans­pa­renceLe regist­re des agents de sécu­ri­té crée la trans­pa­rence sur les qua­li­fi­ca­ti­ons et la fia­bi­li­té des agents de sécu­ri­té, ce qui ren­force la con­fi­ance dans le secteur.
  5. Mini­mi­ser les abus : L’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens per­met de rédui­re l’uti­li­sa­ti­on abu­si­ve des ser­vices de sécu­ri­té par des per­son­nes non qua­li­fiées ou peu fia­bles (par exemp­le, ayant des anté­cé­dents judi­ciai­res pertinents).
  6. Base juri­di­que et carac­tère obli­ga­toireLe regist­re des gar­di­ens reprend les dis­po­si­ti­ons léga­les qui stan­dar­di­sent et régle­men­tent la for­ma­ti­on et la qua­li­fi­ca­ti­on des agents de sécurité.
  7. Des con­trô­les effi­cacesLe regist­re des gar­di­ens per­met aux auto­ri­tés com­pé­ten­tes de con­trô­ler effi­ca­ce­ment si les ent­re­pri­ses et les agents de sécu­ri­té répon­dent aux exi­gen­ces légales.
  8. Déve­lo­p­pe­ment pro­fes­si­on­nelL’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens favo­ri­se par­fois le déve­lo­p­pe­ment pro­fes­si­on­nel des agents de sécu­ri­té en les inci­tant à sui­v­re des for­ma­ti­ons et des cours de perfectionnement.
  9. Cré­di­bi­li­té du sec­teurLe regist­re des agents de sécu­ri­té con­tri­bue à la cré­di­bi­li­té du sec­teur de la sécu­ri­té en souli­gnant le pro­fes­si­on­na­lis­me et le sérieux des ent­re­pri­ses et des agents enregistrés.
  10. Un éch­an­ge effi­cace d’in­for­ma­ti­onsLe regist­re des gar­des de sécu­ri­té per­met aux auto­ri­tés de tou­te l’Al­le­ma­gne d’é­ch­an­ger rapi­de­ment des infor­ma­ti­ons per­ti­nen­tes sur les forces de sécu­ri­té, ce qui amé­lio­re la coopé­ra­ti­on et la collaboration.

Il s’a­git là d’in­con­vé­ni­ents majeurs du regist­re des gardiens :

  1. Char­ge admi­nis­tra­ti­veLa mise en place et la main­ten­an­ce du regist­re des gar­di­ens néces­si­tent une cer­taine bureau­cra­tie et un tra­vail admi­nis­tra­tif, tant pour les auto­ri­tés que pour les ent­re­pri­ses qui sou­hai­tent s’en­re­gis­trer et enre­gis­trer leur personnel.
  2. CoûtsL’in­scrip­ti­on au regist­re des gar­di­ens a un coût. Il y a bien sûr des frais pré­al­ables pour ceux qui doi­vent sui­v­re une infor­ma­ti­on, un examen de com­pé­tence ou une for­ma­ti­on spé­cia­le — même si cela était éga­le­ment néces­saire sans le REB.
  3. Limi­ta­ti­on de l’ac­cès au mar­chéLes exi­gen­ces en matiè­re de qua­li­fi­ca­ti­on et d’en­re­gis­tre­ment peu­vent rend­re l’ac­cès au mar­ché plus dif­fi­ci­le pour les nou­veaux arri­vants potentiels dans le sec­teur de la sécurité.
  4. Retards: Le trai­te­ment des deman­des d’en­re­gis­tre­ment et la déliv­rance d’i­den­ti­fi­ants de gar­di­en­na­ge peu­vent prend­re du temps, ce qui peut ent­raî­ner des retards dans le recru­tement des agents de sécurité.
  5. Pro­tec­tion des don­nées à carac­tère per­son­nelLe regist­re des gar­di­ens con­ti­ent des infor­ma­ti­ons sen­si­bles sur les agents de sécu­ri­té, il est donc important de pro­té­ger les don­nées cont­re tou­te uti­li­sa­ti­on abu­si­ve ou tout accès non autorisé.
  6. effort de sur­veil­lan­ce : Pour garan­tir l’ef­fi­ca­ci­té du regist­re des gar­di­ens, les auto­ri­tés com­pé­ten­tes doi­vent pro­cé­der à des con­trô­les et à des mesu­res de sur­veil­lan­ce régu­liers, ce qui repré­sen­te une char­ge de tra­vail supplémentaire.
  7. Excep­ti­ons et lacu­nesDans cer­ta­ins cas, les forces de sécu­ri­té ou les ent­re­pri­ses pour­rai­ent ten­ter de con­tour­ner l’ob­li­ga­ti­on d’en­re­gis­tre­ment ou d’ex­ploi­ter des fail­les, ce qui pour­rait nui­re à l’ef­fi­ca­ci­té du registre.

Regist­re des gar­di­ens : visi­on & réalité

A l’oc­ca­si­on de l’in­tro­duc­tion du regist­re des gar­di­ens au 1er jan­vier 2019, l’a­vo­cat Jörg Zitz­mann a ana­ly­sé dans le Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té les ten­ants et les abou­tis­sants. Il abor­de le con­tex­te de l’in­tro­duc­tion du regist­re, expo­se ce que le regist­re des gar­di­ens signi­fie pour les pro­fes­si­on­nels et les agents de sécu­ri­té, qui est responsable, quel­les sont les don­nées coll­ec­tées et quels sont les coûts de l’ex­amen et des inscrip­ti­ons au registre :

(source : Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té / Jörg Zitzmann)

Résu­mé

Dans l’en­sem­ble, on peut con­stater que le regist­re des gar­di­ens pré­sen­te plus d’a­van­ta­ges que d’in­con­vé­ni­ents. Il assu­re la trans­pa­rence, peut aug­men­ter la sécu­ri­té et la con­fi­ance dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Lors­qu’un ID de gar­di­en­na­ge a déjà été attri­bué, tant les col­la­bo­ra­teurs à la recher­che d’un nou­vel emploi que les ent­re­pri­ses de sécu­ri­té pro­fi­tent d’un trai­te­ment élec­tro­ni­que accé­lé­ré. Néan­mo­ins, il exis­te aus­si des incon­vé­ni­ents, com­me la créa­ti­on initia­le et le con­trô­le des col­la­bo­ra­teurs, qui pren­nent du temps et ent­raî­nent des coûts non nég­li­ge­ables, qui ne sont en out­re pas uni­for­mes dans tou­te l’Al­le­ma­gne, ain­si que la mise à jour con­ti­nue des don­nées. Des lacu­nes sont éga­le­ment pos­si­bles, sur­tout si les con­trô­les effec­tifs du per­son­nel de sécu­ri­té employé sont rares sur le terrain.

Qui n’a pas beso­in d’un examen de compétence ?

Qui n'a pas besoin d'un examen de compétence ?

Seuls les agents de sécu­ri­té ont beso­in d’un examen de com­pé­tence qui acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce par­ti­cu­liè­res con­for­mé­ment au § 34a GewO ou si vous sou­hai­tez vous mett­re à vot­re comp­te en cré­ant vot­re pro­pre ent­re­pri­se de sécu­ri­té. Par­mi les acti­vi­tés que l’on ne peut exer­cer qu’a­vec le per­mis 34a, on trouve notam­ment la sur­veil­lan­ce dans le domaine public, dans les zones d’en­trée ou dans diver­ses acti­vi­tés de sécu­ri­té à un pos­te de direc­tion : En savoir plus ici.
Cepen­dant, même si vous sou­hai­tez exer­cer une acti­vi­té pour laquel­le la réus­si­te d’un examen de com­pé­tence est en prin­ci­pe obli­ga­toire, il exis­te cer­tai­nes excep­ti­ons. Tou­tes les per­son­nes n’ont pas beso­in de l’at­te­sta­ti­on de com­pé­ten­ces, même si elles exer­cent des acti­vi­tés de sur­veil­lan­ce régle­men­tées ou si elles sont indé­pen­dan­tes en tant qu’entre­pre­neur de sécu­ri­té avec leur pro­pre ent­re­pri­se de sécurité.

Qui est dis­pen­sé de l’ex­amen de com­pé­tence 34a

En prin­ci­pe s’ap­pli­que : Les per­son­nes ayant sui­vi une for­ma­ti­on initia­le ou con­ti­nue de haut niveau avec un diplô­me recon­nu (IHK) dans le sec­teur de la sécu­ri­té n’ont pas beso­in d’u­ne atte­sta­ti­on de com­pé­ten­ces supplémentaire !

Mais atten­ti­on ! Il y a d’au­t­res piè­ges à évi­ter. Voi­ci les détails con­cer­nant la dis­pen­se de l’ex­amen de compétence :

Est dis­pen­sée de l’ex­amen de com­pé­tence tou­te per­son­ne qui, en tant que…

…a pas­sé avec suc­cès l’ex­amen final cor­re­spond­ant. La preuve de cet­te réus­si­te peut être appor­tée par la pré­sen­ta­ti­on du cer­ti­fi­cat d’ex­amen correspondant.

J’ai pas­sé avec suc­cès ce que l’on appel­le les “cours de sécu­ri­té d’entre­pri­se”. Est-ce que cela a la même valeur que l’ex­amen d’expertise ?

Non ! Les cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne (cours de pro­tec­tion de l’u­si­ne 1–2 ou 1–4) sont — en l’ab­sence de réus­si­te à l’ex­amen de spé­cia­lis­te de la pro­tec­tion de l’u­si­ne — pas équi­va­lent ! Vous avez beso­in de l’ex­amen d’ex­per­ti­se. Par ail­leurs, l’ex­amen de spé­cia­lis­te en pro­tec­tion d’ouvra­ges de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie n’est plus proposé. 

J’ai fait l’ar­mée fédé­ra­le. Dois-je quand même par­ti­ci­per à l’ex­amen d’expertise ?

En prin­ci­pe, oui. La pru­dence est de mise : En tant que mili­taire de base, sol­dat tem­po­rai­re ou sol­dat pro­fes­si­on­nel, vous devez pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence — que vous soyez actu­el­le­ment enga­gé com­me sol­dat ou non — si vous sou­hai­tez (en plus) tra­vail­ler dans le sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée et effec­tuer les tâches de sur­veil­lan­ce cor­re­spond­an­tes ou si vous devez le fai­re. Il n’y a qu’u­ne seu­le excep­ti­on pour les Feld­jä­ger, c’est-à-dire les gar­des-champê­tres de la Bun­des­wehr. Les Feld­jä­ger sont dis­pen­sés de l’ex­amen de com­pé­tence, car les mem­bres de la Feld­jä­ger ont acquis pen­dant les cours de for­ma­ti­on une gran­de par­tie des con­nais­sances exi­gées par l’ex­amen de com­pé­tence. Par exemp­le, les offi­ci­ers ou les ser­gents de cam­pa­gne n’ont donc pas beso­in de pas­ser un examen d’ex­per­ti­se de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie, la preuve est appor­tée par le cer­ti­fi­cat de for­ma­ti­on ou de ser­vice de la Bun­des­wehr. Tous les aut­res sol­dats doi­vent obte­nir le cer­ti­fi­cat 34a.

En tant qu’of­fi­ci­er de poli­ce, ai-je beso­in d’un cer­ti­fi­cat de compétence ?

Il exis­te des excep­ti­ons tant pour les poli­ciers au niveau des Län­der (Lan­des­po­li­zei­en) qu’au niveau fédé­ral (Bun­des­po­li­zei). Il en va de même pour les col­la­bo­ra­teurs du ser­vice péni­ten­ti­ai­re et pour le sec­teur des doua­nes qui por­te des armes. Il est important de noter que l’ob­li­ga­ti­on de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence n’est levée que si l’on tra­vail­le dans le ser­vice d’exé­cu­ti­on et que l’on a réus­si l’ex­amen de car­ri­è­re cor­re­spond­ant — au moins pour le ser­vice moy­en. Les poli­ciers qui tra­vail­lent en tant qu’a­gents de poli­ce n’ont donc pas beso­in d’un cer­ti­fi­cat de com­pé­tence.. De nombreux poli­ciers gagn­ent un peu plus d’ar­gent à tit­re pri­vé, par exemp­le en tant que videur. Dans les agglo­mé­ra­ti­ons où la vie est chè­re, com­me par exemp­le à Munich, Stutt­gart, Fran­c­fort, Ham­bourg, Ber­lin ou Düs­sel­dorf, un job d’ap­point dans une ent­re­pri­se de sécu­ri­té off­re une bon­ne pos­si­bi­li­té de reve­nus com­plé­men­tai­res. Con­seil en pas­sant : veil­lez à infor­mer vot­re employ­eur (prin­ci­pal) de vot­re acti­vi­té second­ai­re et, dans l’i­dé­al, à lui deman­der une auto­ri­sa­ti­on écrite.

J’ai étu­dié le droit, je suis titu­lai­re d’un LL.B. ou d’un examen d’É­tat en droit. Ai-je vrai­ment enco­re beso­in de l’ex­amen d’expertise ?

C’est à pei­ne croya­ble : mais il est clair que même les futurs juris­tes peu­vent trou­ver un inté­rêt à tra­vail­ler (à temps partiel) dans le sec­teur de la sécu­ri­té, que ce soit pour finan­cer leurs étu­des ou pour se fai­re une idée de la bran­che. Bien sûr : dans le domaine du droit (sécu­ri­té et ord­re publics, droit com­mer­cial, droit de la pro­tec­tion des don­nées, droit pénal et pro­cé­du­re péna­le, code civil, code de pro­cé­du­re péna­le, etc.), les diplô­més en droit sont déjà au point. C’est pour­quoi ils n’ont beso­in que de rat­tra­per les thè­mes rela­tifs à la pré­ven­ti­on des acci­dents dans le sec­teur de la sécu­ri­té et du gar­di­en­na­ge (UVV, DGUV Vor­schrift 23), au cont­act avec les per­son­nes et aux prin­cipes de base de la tech­ni­que de sécu­ri­té. Une atte­sta­ti­on de par­ti­ci­pa­ti­on à la pro­cé­du­re d’ens­eig­ne­ment de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie sert de preuve à cet effet. Si vous êtes titu­lai­re d’un cer­ti­fi­cat de fin d’étu­des de droit d’u­ne uni­ver­si­té ou d’u­ne aca­dé­mie déliv­rant un diplô­me équi­va­lent à un diplô­me d’ens­eig­ne­ment supé­ri­eur, vous n’a­vez pas beso­in de pas­ser l’ex­amen de com­pé­tence con­for­mé­ment à l’ar­tic­le 34a de la GewO.

Je tra­vail­le com­me agent de sécu­ri­té depuis de nombreu­ses années. L’expé­ri­ence pro­fes­si­on­nel­le ne suf­fit-elle pas com­me reconnaissance ?

Non, nor­ma­le­ment pas ! Tou­te­fois, il exis­te cer­tai­nes dis­po­si­ti­ons tran­si­toires pour les agents de sécu­ri­té “vétérans”. Les tra­vail­leurs de la sécu­ri­té pri­vée qui ont par­ti­ci­pé à la for­ma­ti­on néces­saire depuis le 1er avril 1996 ou qui tra­vail­lai­ent déjà dans le sec­teur de la sur­veil­lan­ce avant le 31 mars 1996 et qui étai­ent jus­qu’à pré­sent dis­pen­sés de la for­ma­ti­on en rai­son de cet­te date limi­te béné­fi­ci­ent d’u­ne “pro­tec­tion des droits acquis”. Atten­ti­on : on ne peut tou­te­fois se pré­va­loir de cet­te excep­ti­on que si l’on peut en out­re démon­trer qu’u­ne acti­vi­té de sur­veil­lan­ce inin­ter­rompue d’au moins trois ans a exis­té avant la date de réfé­rence du 1er jan­vier 2003. Pour tous les aut­res, qui ne sont actifs dans le sec­teur de la sécu­ri­té que depuis 2003, de tel­les excep­ti­ons ne sont pas envi­sa­ge­ables.
C’est donc com­pli­qué ! Mon con­seil : inves­tis­sez plu­tôt dans le pas­sa­ge de l’ex­amen de com­pé­tence et pro­fi­tez, même en tant qu’agent de sécu­ri­té expé­ri­men­té, d’u­ne “mise à jour des connaissances” !

Atten­ti­on : cas particuliers !

Il exis­te quel­ques aut­res cas par­ti­cu­liers, com­me la recon­nais­sance éven­tu­el­le de diplô­mes étran­gers. Il n’est pas non plus tou­jours évi­dent de savoir si l’ac­ti­vi­té à exer­cer néces­si­te, de par sa natu­re, un examen de com­pé­tence. S’il s’a­git d’u­ne simp­le acti­vi­té de gar­di­en­na­ge (par ex. signaleur de par­king) ou d’un simp­le con­trô­le avec arr­achage de bil­lets d’en­trée, aucun examen de com­pé­tence n’est géné­ra­le­ment requis, par­fois même pas l’in­for­ma­ti­on selon le § 34a GewO. Tou­te­fois, des cas limi­tes sont par­fois con­tes­tés, com­me par exemp­le la sur­veil­lan­ce ou les ser­vices de sécu­ri­té dans les musées ou cer­tai­nes con­stel­la­ti­ons d’ac­ti­vi­tés dans la pro­tec­tion des mani­fes­ta­ti­ons. (Ces cas limi­tes sont à nou­veau abor­dés ici sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on dans des artic­les sépa­rés).
Une remar­que importan­te : Pour plus de sécu­ri­té, deman­dez (ou à vot­re employ­eur) à la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie et aux auto­ri­tés com­pé­ten­tes si vot­re qua­li­fi­ca­ti­on est suf­fi­san­te ou si vous devez en plus pas­ser l’ex­amen de la chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie con­for­mé­ment au § 34a GewO. Vous rece­v­rez alors un rens­eig­ne­ment per­son­nel juri­di­quement sûr. Si vous êtes nou­veau dans la sécu­ri­té pri­vée, vous pou­vez alors exer­cer les acti­vi­tés cor­re­spond­an­tes après véri­fi­ca­ti­on de la fia­bi­li­té et attri­bu­ti­on de l’ID de gardiennage !

Pour­quoi tant de par­ti­ci­pan­ts échou­ent-ils à l’ex­amen de com­pé­tence ? (§ 34a GewO)

Pourquoi tant de participants échouent-ils à l'examen de compétence ? (§ 34a GewO)

Quel­les sont les rai­sons pour les­quel­les tant de can­di­dats échou­ent à l’ex­amen d’ex­per­ti­se de la CCI dans le sec­teur de la surveillance ?

C’est la ques­ti­on que se posent éga­le­ment Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni dans le recom­man­da­ble Pod­cast sur la pro­tec­tion et la sécu­ri­té (vidéo ci-dessous !).

Aus­si bien Jörg Zitz­mann ain­si que Kai Delio­mi­ni sont très con­nus dans le sec­teur de la sécu­ri­té privée.
Ils sont tous deux mem­bres de jurys d’ex­amen de la Chambre de com­mer­ce et d’in­dus­trie dans le domaine de la pro­tec­tion et de la sécu­ri­té, auteurs de liv­res de pré­pa­ra­ti­on à l’ex­amen d’ex­per­ti­se et prés­ents sur You­Tube et dans des pod­casts avec de nombreu­ses vidé­os utiles.

Une per­son­ne sur deux ou trois échoue à l’ex­amen 34a !

Avec des taux d’é­chec assez fré­quents, com­pris ent­re 30 et 50%, la ques­ti­on se pose natu­rel­le­ment : à quoi cela est-il dû ?
Cer­ta­ins fac­teurs de réus­si­te ou d’é­chec sont évi­dents. Cer­ta­ins pro­blè­mes peu­vent être réso­lus rapi­de­ment et faci­le­ment, d’au­t­res néces­si­tent sim­ple­ment un app­ren­tis­sa­ge inten­sif, de la pra­tique et de la per­sé­vé­rance. Avant d’é­vo­quer plus loin ce que je con­sidè­re com­me les prin­ci­paux fac­teurs de (dys)réussite, voi­ci la très inté­res­san­te dis­cus­sion ent­re Jörg Zitz­mann et Kai Delio­mi­ni sur YouTube :

Mon top 5 des rai­sons pour les­quel­les tant de per­son­nes échou­ent à l’ex­amen de con­nais­sances pro­fes­si­on­nel­les écrit et oral de la CCI

D’a­près mon expé­ri­ence, les fac­teurs sui­vants con­sti­tu­ent les prin­ci­pa­les rai­sons d’un échec pour le “per­mis 34a” :

  1. Man­que de moti­va­ti­on / man­que d’intérêt
    De nombreux par­ti­ci­pan­ts ne voi­ent aucu­ne valeur ajou­tée dans l’ex­amen. Ils ne s’in­té­res­sent pas vrai­ment au con­tenu de l’ex­amen et ne veu­lent donc pas en app­rend­re davan­ta­ge. Ce phé­nomè­ne est par­ti­cu­liè­re­ment mar­qué chez les per­son­nes “envoy­ées” par leur employ­eur ou par l’a­gence pour l’em­ploi et qui ne s’in­té­res­sent en fait pas du tout au sec­teur de la sécu­ri­té pri­vée. Mais même si la par­ti­ci­pa­ti­on est en soi une démar­che volon­tai­re : L’ex­amen n’est sou­vent pas per­çu com­me une chan­ce, mais com­me un mal néces­saire. Or, le man­que de moti­va­ti­on et d’in­té­rêt est dia­mé­tra­le­ment oppo­sé à la réus­si­te de l’examen.
  2. Pré­pa­ra­ti­on insuf­fi­san­te du contenu
    Cer­ta­ins pren­nent l’ex­amen à la légè­re. Des ques­ti­ons à choix mul­ti­ples avec des répon­ses pré­dé­fi­nies à cocher et seu­le­ment 50% de bon­nes répon­ses néces­saires pour réus­sir — qu’est-ce qui pour­rait mal tour­ner, se deman­de-t-on. Mais c’est loin d’êt­re le cas. Les thè­mes juri­di­ques sont par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­ci­les. A cela s’a­jou­tent l’ex­ci­ta­ti­on, en par­ti­cu­lier lors de l’ex­amen oral, et des ques­ti­ons qui néces­si­tent de réflé­chir un peu dans les coins. Celui qui n’a pas les con­nais­sances néces­saires et donc la sécu­ri­té d’ac­tion se cata­pul­te rapi­de­ment vers l’é­chec. Une pré­pa­ra­ti­on com­plè­te est essen­ti­el­le pour réus­sir l’examen !
  3. Con­nais­sances insuf­fi­san­tes de l’allemand
    Beau­coup de cho­ses ont déjà été dites et deman­dées au sujet des con­nais­sances en alle­mand. Il est cer­tain que de nombreu­ses per­son­nes tra­vail­lent dans le sec­teur de la sécu­ri­té sans être de lan­gue mate­r­nel­le alle­man­de. Le mul­ti­l­in­gu­is­me est sou­vent important pour le tra­vail, mais des con­nais­sances suf­fi­san­tes en alle­mand le sont tout autant. En effet, l’ex­amen est pro­po­sé exclu­si­ve­ment en alle­mand et vous devez éga­le­ment pou­voir com­mu­ni­quer avec assu­rance en alle­mand au quo­ti­di­en en tant qu’agent de sécu­ri­té. Les tex­tes juri­di­ques sont rédi­gés dans un lan­ga­ge dif­fi­ci­le, l’al­le­mand des fon­c­tion­n­aires est sou­vent tout aus­si dif­fi­ci­le à com­prend­re et les ques­ti­ons d’ex­amen dépen­dent par­fois de quel­ques mots qui peu­vent chan­ger le sens dans un sens ou dans l’aut­re ou don­ner des indi­ca­ti­ons de solution.
  4. La struc­tu­re et les moda­li­tés de l’ex­amen ne sont pas claires
    Pour beau­coup, le cad­re de l’ex­amen n’est pas tota­le­ment clair. Mais ce n’est qu’en sach­ant quels sujets sont importants et com­ment l’ex­amen est struc­tu­ré que l’on peut s’y prépa­rer de maniè­re ciblée et effi­cace. Ain­si, il y a des sujets sur les­quels on peut pas­ser rapi­de­ment, aux­quels on peut géné­ra­le­ment répond­re avec du bon sens. En revan­che, cer­ta­ins sujets compt­ent dou­ble et d’au­t­res néces­si­tent un app­ren­tis­sa­ge plus inten­sif. A cela s’a­jou­tent des valeurs empi­ri­ques con­cer­nant l’ex­amen oral et des con­seils tac­ti­ques pour le trai­te­ment des ques­ti­ons d’ex­amen, qui dev­rai­ent par exemp­le être trans­mis par un pro­fes­seur ou un auteur compétent.
  5. Des con­di­ti­ons indi­vi­du­el­les difficiles
    Bien sûr, les gens sont dif­fér­ents. Chacun appor­te des con­di­ti­ons per­son­nel­les dif­fé­ren­tes et les con­di­ti­ons géné­ra­les (par exemp­le les obli­ga­ti­ons fami­lia­les, le temps lib­re pour l’app­ren­tis­sa­ge, l’en­vi­ron­ne­ment d’app­ren­tis­sa­ge, etc.) jouent éga­le­ment un rôle important dans la réus­si­te ou l’é­chec. Vous con­nais­sez peut-être des per­son­nes qui mémo­ri­sent les cho­ses en les regar­dant rapi­de­ment et qui peu­vent les rap­pe­l­er en un cla­quement de doigts. Pour d’au­t­res, c’est beau­coup plus dif­fi­ci­le. Cer­tai­nes per­son­nes n’ont aucun pro­blè­me à par­ler devant d’au­t­res per­son­nes en situa­ti­on d’ex­amen, la plu­part sont bien sûr ten­dues, cer­ta­ins par­ti­ci­pan­ts souf­frent même d’u­ne véri­ta­ble peur de l’examen.

Deman­dez-vous dans quel­le mesu­re les points ci-des­sus s’ap­pli­quent à vous, com­ment vous pou­vez évi­ter les err­eurs de pré­pa­ra­ti­on et com­pen­ser les éven­tu­el­les lacu­nes. Vous trou­verez direc­te­ment sur le por­tail d’in­for­ma­ti­on sur les com­pé­ten­ces de nombreux con­seils et Liens vers d’au­t­res sites ou médi­as tels que You­Tube.


Con­seils de lec­tu­re actuels sur l’ex­amen de com­pé­tence 34a :

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